Titre : La Carte du Monde
Auteur : Jane Hamilton
Maison d’édition : Archi poche
Prix : 8,80€
Date de publication : 2 mai 2018
Ma note :
/ 5
Un moment d’inattention, un seul, et une vie peut basculer. Perdue dans la contemplation d’une carte du monde qu’elle avait dessinée jadis, Alice laisse sans surveillance la fille de sa meilleure amie. Lorsqu’elle revient à elle, il est trop tard… Prise dans l’étau de la justice, Alice est gagnée peu à peu par la folie. Le début d’un voyage en enfer, entre remords et rédemption.
De ce qui pourrait n’être que le récit d’un accident, Jane Hamilton tisse un récit sur la culpabilité et le pardon qui a bouleversé l’Amérique. Peu d’écrivains ont su évoquer ainsi le sentiment de culpabilité, de trahison, et cette façon dont nos vies peuvent soudain basculer.
(amazon.fr – La carte du monde)
Que dire de ce roman, à part « Waouw »… J’ai trouvé cette histoire tout simplement sublime. Alors vous allez me dire « Fanny, pourquoi tu ne lui as mis que quatre étoiles si c’était si beau ? » Tout simplement parce que c’était compliqué à lire. J’ai mis une éternité à finir ce roman, déjà parce qu’il avoisine les 600 pages, et en plus parce qu’il contient des pages et des pages et… des pages de descriptions. Je n’étais pas toujours disponible pour ce genre de lecture donc j’avoue l’avoir beaucoup laissé de côté, mais cela n’enlève absolument rien à la qualité de ce roman. D’ailleurs, ce que j’adore chez les éditions l’Archipel, c’est que leurs traductions sont toujours de qualité, le langage est soutenu et les phrases sont très bien tournées. Ça me donne toujours l’impression de lire de la grande littérature !
Il traite d’un sujet relativement difficile, Alice doit vivre avec la mort de la fille de son amie sur la conscience puisque celle-ci est décédée alors qu’elle était sous la surveillance d’Alice. Concrètement, Alice a le sentiment d’avoir brisé une famille et d’être la cause du malheur de ses voisins. Dès lors, tout devient très compliqué pour Alice puisqu’elle doit vivre avec cette culpabilité constante et faire face à la justice. Et pourtant, elle ne peut pas vivre son deuil comme elle l’entend car elle doit continuer à s’occuper de sa propre famille, pas toujours des plus faciles à vivre avec les crises de colère de sa fille Emma. Mais l’amour de son mari, Howard, sera là pour la porter, envers et contre tout.
Cette histoire tourne non seulement autour de la mort et de la culpabilité mais également de la dépression dans laquelle Alice s’enfonce petit à petit. Le petit plus, c’est certainement le fait d’avoir les points de vue d’Alice d’un côté et d’Howard de l’autre. On creuse ainsi les choses en profondeur et cela nous permet de réaliser comment chacun vit la situation qui va petit à petit dégénérer.
C’est un roman réellement bouleversant, qui remet en cause de nombreuse choses et qui pose beaucoup de questions. On se rend compte que les choses ne tiennent qu’à un fil et que tout peut basculer en un claquement de doigts…
Je suis vraiment passée par une foule d’émotions ; la colère, la joie, l’amour… et c’est à cela que je reconnais quand j’ai vraiment aimé un livre ou pas. C’est quand il me fait ressentir cette multitude de choses.
Je ne peux que vous le conseiller si vous êtes friands d’histoires dramatiques (d’ailleurs je l’ai classée dans la catégorie romance, mais uniquement parce que je ne suis pas sûre d’avoir l’onglet correspondant au genre de cette histoire, c’est évidemment bien plus qu’une simple romance) J’espère vous avoir convaincu !
Belles lectures à tous,
Whaouw, il y a pas à dire, ta chronique m’a convaincue, je pense que je lirai ce livre un jour!
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Adorable ! Oui il faut le lire, c’etait vraiment beau et important 😍
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